mardi 27 mars 2007

Vendredi 30 mars : Le Début de la Fin au Pulp, à Paris, avec Chloé, Ivan, Nizar, Olivier, William, etc.




avec Chloé et Ivan Smagghe
avec Chloé et Ivan Smagghe





Jeudi 29 mars : Better Fucking Girls à la Flèche d'Or avec nous les The_Bigger_Splashes

Jeudi, trois des The_Bigger_Splashes mixons à la Better Fucking Girls.
Nous avons eu un débat hier soir sur le nom de la soirée : S’agit-il d’une vérité générale « It’s better fucking girls » ou d’une vérité particulière, « some girls who fuck better » ? Dans les deux cas, ça marche pour les lesbiennes. Les lesbiennes gagnent sur tous les tableaux.


Et en premiere partie de soiree : Are You Loaded avec : CHARLES BAPTISTE + ELDIA + CHOICE DAINTIES + TROST

Mercredi 28 mars : premier live de la tournée de Catherine Ferroyer-Blanchard


Catherine présentera LzMry en première partie. Ses danseurs seront au complet et son micro débranché car tout, et pour toujours, sera en playback.
Club Sandwhich est une soirée des Plateau Repas.
Mercredi 28 mars 2007 21h, gratuit, OPA, 9 rue Biscornet, Paris métro Bastille.

lundi 19 mars 2007

Rapport soirée Fuck la Fashion / Iqons aux Bains-Douches, Paris.

Un vendredi d’une des mille fashion weeks qui ont lieu chaque saison à Paris, il y avait une soirée « Fuck La Fashion » aux Bains-Douches, avec Iqons.com, le myspace de la fashion, et Super Super, le magazine anglais chantre du sac poubelle qu’est la fashion de la new-rave.



Mes petits camarades et moi, emmenés par Reno, avons joué le jeu et sorti les fringues et les attitudes les plus nunuche-rave possible. Nous nous trouvions supers donc la soirée était super (en fait, il faut développer cette philosophie : ne rien attendre du line-up lorsqu’on va en boîte, ni de la boîte elle-même ni des gens qui la fréquentent ; ne compter que sur soi et ses potes).



En début de soirée, l’hôte et résident Salvatore brodait sa playlist je-m’en-foutiste autour de Kim Wilde. Puis des Anglais (Niyi) habillés bien plus nu-rave que nous (j’adore cette surenchère), par exemple avec un grand chapeau comme ceux qu’on achetait dans les festivals en 1995 et une brique de lait autour du cou, mixait des trucs du début des 90s – bon, ok, c’était génial, on s’amusait bien – mais aussi – et là c’est un peu fou – de la dance de la fin des années 90. Pas de la French Touch, pas des trucs classe, même pas Daft Punk, mais des morceaux diffusés dans la salle de sport étudiante que je fréquentais lorsque j’étais à Manchester une décennie trop tard. Qu’est-ce qu’on a eu du fun !

jeudi 15 mars 2007

Rapport soirée Gangz / Tigersushi au Showcase, Paris

Un vendredi récent, j’ai marché trois quarts d’heure sous la pluie au cœur de la nuit pour enfin voir Joakim mixer. Il devait le faire au Showcase, près du Grand Palais à Paris, pour une soirée « Gangz ». Un vendredi précédent, me faisant chier à Belleville, je m’étais dit « au moins, aux Champs-Elysées, les gens ont envie de s’amuser ». En fait, c’est plus compliqué.

A l’entrée du Showcase vers trois heures, une jeune femme faisait le tri. Elle disait à un groupe de cinq personnes d’entrer. A un groupe de trois personnes, elle faisait comprendre sans trop les regarder, avec une expression dédaigneuse mais modérée, qu’ils n’allaient pas entrer. J’ai avancé à l’intérieur en m’interrogeant sur les critères car rien pour moi ne distinguait les huit personnes les unes des autres. Une fois passé l’espace du vestiaire, rien pour moi ne distinguait les je ne sais combien ce centaines de personnes les unes des autres. Rien n’indiquait que ces centaines de personnes étaient plus cool, plus funky, plus belles, plus méritantes – ou quoi de plus, vraiment – que les trois personnes qui s’étaient fait tèj, dans un club qui n’était pas spécialement plein.

Des jeunes hommes et des jeunes femmes, en chemise et ce genre de trucs, se tenaient en grappes assises ou debout comme l’on se tient lors d’un entracte. L’entracte semblait durer toute la nuit. Le DJ devait être déçu de voir en face de lui quelques dizaines de danseurs seulement. Ce n’était pas Joakim ; je ne sais pas qui c’était, mais en entendant tel morceau d’ESG, je me suis dit que ce n’était pas lancé.

J’avais quelque chose autour du cou, un fanion aux armes de Créteil attaché avec un ruban. Cela devait me distinguer, car en le voyant de loin quelqu’un a cru que je faisais partie du personnel : « Je cherche Joakim, tu sais où il est ? »

lundi 12 mars 2007

Rapport complémentaire Mort aux Jeunes #13 au Pulp, Paris

A cette page du site de la Mort aux jeunes, on peut gaver son disque dur de vidéos, de mixes, d’images et de photos de la dernière Mort aux Jeunes.













Les nœuds papillon sont de Déjà Vu, les créateurs qui habillent les new-ravers nus.

Les badges sont de Collet Monté, le collectif de collage qui réconcilie mouvement dada et contraintes liées à l’éclairage des discothèques.

Les bons points look sont de la PELTAG, la seule police à l’écoute des véritables préoccupations des citoyens : le look, et en particulier l’avenir des pois après Pâques.

La propagande pour le retour de la cassette deux-titres est de Comité Central, le collectif individuel qui fait effectivement revenir la cassette deux-titres.

Le photocopieur est d’Ebay, le site où il n’est pas trop tard pour se procurer un walkman-balladeur-k7 à prix modique.

vendredi 9 mars 2007

Rapport soirée Goutte Dior au Pulp, Paris.

Un vendredi de fin janvier, il y avait la soirée Goutte Dior au Pulp, le meilleur club de Paris.


(Sinae, organisatrice, et Crème de Fraîche, invité, photo de Jérôme)

Le mouvement florissant electrohouse / hip-hop à Paris est un mouvement de mecs, emmené et incarné par des machistes. L’icône et le meilleur copain de tous les djs et producteurs de cette scène est Teki Latex qui chante des trucs comme « Traîne ton cul par terre » en s’adressant à des femmes. OK, il y a des filles qui trouvent ça drôle, machin.

Une autre voie est possible, une marge transpédégouine qui aime du bon son aussi mais qui se réclame davantage du vogueing, le truc en vogue chez les travelots des ghettos new-yorkais fin 80s - début 90s, que des vidéoclips à gros nichons.

La Goutte Dior, c’était une soirée où je me sentais à l’aise et tout à fait à ma place en salopette orange. Les meilleurs ingrédients du début 2007 étaient réunis : street chic alternatif, guignols Andrea Crews, loups maquillés autour des yeux, Crème de Fraîche aux platines avec du nineties-nineties-nineties comme on a envie de l’aimer maintenant, toute la société des amis du vendredi du Pulp, et, passé par Sinae résidente, un remix de Kinda New de Spektrum par Dirty South que mes camarades et moi ne connaissions pas et qui nous trotte encore dans la tête comme trois ans auparavant nous obsédait le remix du même morceau par Tiefschwarz.

Vérifiez :
Goutte Dior : http://www.myspace.com/gouttedior
Le Pulp : http://www.myspace.com/lepulp / http://www.pulp-paris.com
Crème de Fraîche : http://www.myspace.com/crmdsh
album photos de Jérôme : http://737362688.slide.com/p/1/Goutte+Dior+3?view=large

vendredi 2 mars 2007

Rapport soirée Fiasco System à la Générale, Paris, avec Crystal Castles, Genjinii et d'autres trucs.

Vendredi dernier, il y avait une soirée Fiasco System à la Générale, un squatt de Belleville avec une salle polyvalente. A un bout de la salle polyvalente, il y avait des concerts de gens qui avaient pour projet artistique de faire du bruit avec des machines électriques. Il s’agissait sans doute de challenger les oreilles et le goût.

Les premiers gens étaient un garçon et une fille mignons qui se mettaient des micros dans la bouche. C’était rough, c’était wild, ouais ouais. Je ne me souviens plus de leur nom mais je n’ai pas spécialement envie de le retenir.
Les deuxièmes gens étaient un punk potache un peu plus old school qui faisait un bruit comparable. Je pense qu’il préfère que son nom soit plutôt vomi que retenu et je prends bonne note de cette pensée.

Ces gens étaient énervants et alors tout le monde autour devenait énervant.

Le troisième groupe était mieux, notamment parce qu’il y avait une fille japonaise dedans et j’aime toutes les formations musicales qui comportent des garçons occidentaux et une fille japonaise tels que Blonde Redhead, MU ou John Lennon & Yoko Ono. C’est une constante. Nan, ils étaient sympas.

Il y a eu un pogo, ce qui est toujours sympa. Bon c’était peut-être un pogo un peu téléphoné (un pogo d’étudiants en art-truc). Mais l’authenticité était assurée par un GROVO dans le public qui avait sur lui une poche en plastique transparent remplie de vin. J’ai halluciné. J’ai regretté de ne pas être allé au Showcase ce soir-là. Je voulais résister à l’attrait du Showcase (où la programmation était hallucinante au même moment) parce que je me disais « Ma place est définitivement plus à Belleville qu’aux Champs-Elysées », mais au moins, aux Champs-Elysées, les gens ont envie de s’amuser.

Du coup, quand les Crystal Castles sont arrivés sur scène (et Dieu sait que j’avais envie de les voir), ils m’ont énervé – j’étais chauffé – et je les ai juste trouvés bons à porter des capuches. Je me suis dit « putain ils sont en train de conquérir le monde et ils ne sont même pas meilleurs que Kap Bambino ».

Je voulais voir Genjinii, aussi, mais c’était après et j’en avais marre.

Bon mais quand même ça doit être bien :
Fiasco System : http://www.myspace.com/fiascosystem

Et ça c’est bien :
Genjinii : http://www.myspace.com/genjiniii
Crystal Castles : http://www.myspace.com/crystalcastles

jeudi 1 mars 2007

Brûle pipi

Je circule sur internet comme un chien élaborant son trajet de pipi. Désormais je vais pisser ici.